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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 09:26

                                                           

 

                                                      Salut les aventuriers,

 

 

 

 

Vous, vous demandez certainement, mais qu’est ce qui arrive à notre blogueurs Marseillais au Vietnam ???

Je suis là, j’ai juste pris un peu de recul et faire le point sur la suite de mes aventures…

Alors je vous le dis tout cru, j’ai décidé d’écrire des spectacles humoristiques.

Je sais, c’est présomptueux de ma part, mais j’ai déjà commencé, j’ai deux grand thème et je trouve le début pas mal du tout !!

Ici, au Vietnam, il n’arrête pas de pleuvoir aujourd’hui, mais il fait quand même 30° .

Alors vous ne me verrez pas sur une scène en train de vous le faire vivre, j’espère trouver un comédien de renom ou pas, qui accepte de le réciter avec talent…

Alors j’ai moins de temps pour mon blog, mais je passerais vous faire un petit coucou de temps en temps avec des choses qui ne seront pas en rapport avec ce que j’écris…

Bon mes aventuriers, ça ne m’empêchera pas de venir vous livrer une de mes  recettes de pâtisserie ou une un sujet façon un Marseillais au Vietnam..

Voilà mes amis, je reste avec vous, mais avec un rythme d’écriture  hebdomadaire ok ??

Allez @+ les aventuriers..        

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commentaires

C
<br /> <br /> et bien c'est une belle aventure pour toi aventurier....<br /> <br /> <br /> <br />
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U
<br /> <br /> Une nouvelle aventure, merci caty..<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> lu avec attention ton message .....tu as de l'humeur ,le sens des mots .....pourquoi pas ?<br /> si tu n'essaies pas ,il te restera toujours comme un regret ,une question ....<br /> lu aussi avec attention les mots cde ce long parcours ....(com 1)<br /> bouleversant .....notre place ,le but de notre propre existance , continuer malgré tout ,créer ...<br /> en avoir conscience ,c'est déjà avancer<br /> bizzzzz de la jardin zen<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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U
<br /> <br /> Merci La jardin ZEN...<br /> <br /> <br /> Et puis ça ne coute rien d'essayer!!<br /> <br /> <br /> @+Marie..<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Troisième acte ou les coups sur la tête<br /> <br /> Après quelques années de ce régime de croisière, le hasard fait que les drames se multiplient autour de Margot, tout près d’elle cette fois. Sa fille, à quinze ans, avale un tube de somnifères ;<br /> on la sauve in extremis. Sa mère, au même moment, tombe malade et meurt en quelques mois. Son père, anéanti, ne parle plus que de mourir à son tour.<br /> Ces événements pulvérisent le récent équilibre de Margot, son modus vivendi avec la souffrance et la mort, qu’elle croyait tenir en respect.<br /> La mort – d’abord théorique puis lointaine - vient grimacer en clair tout autour d’elle.<br /> C’est une nouvelle crise qui commence… et qui est loin d’être terminée. Impossible de dire aujourd’hui où cette épreuve va conduire Margot.<br /> <br /> Mais il y a déjà des choses à dire. La crise, comme toujours, apporte son lot d’enseignements. Et en premier, curieusement, ce sont les rouages de l’écriture qu’elle met violemment en lumière.<br /> Par la nouvelle fracture qu’elle impose, c’est tout le cheminement qui se révèle.<br /> <br /> Dans le premier acte, Margot s’est mise à écrire sans trop savoir pourquoi. Ce n’est pas l’écriture qui l’attire, mais elle y a trouvé un ressort lui permettant de s’extraire de la vase. La<br /> souffrance était la substance même de son geste. Quant au contenu : elle n’avait pas grand-chose à raconter - pas d’histoire, pas de scénario, pas de dénouement, seulement des états d’âme, bien<br /> sinistres. Cette vacuité assurait une chose : l’investissement dans la forme. Margot ciselait l’expression de sa douleur, toujours la même : pourquoi suis-je au monde, et qu’est-ce que ce monde<br /> affreux ? Acculée à l’écriture sans avoir rien à écrire, elle explorait les potentialités de l’expression pure. Ses livres n’allaient nulle part, mais avec style et conviction.<br /> <br /> Dans le deuxième acte, Margot s’est fatiguée de gémir et a découvert qu’elle pouvait ouvrir les yeux sur le monde, ses occupants, leurs déboires et leurs réussites. Elle s’est prise au jeu que<br /> l’écriture lui permettait, dont elle avait acquis les moyens dans une sorte d’entraînement à vide. Elle se met à raconter des histoires. De livre en livre, le scénario est devenu l’élément<br /> envahissant de l’acte d’écrire. Margot est devenue ce qu’on appelle une romancière. Elle a appris à construire, enchaîner, baliser, piloter. Elle a acquis du goût et des talents pour plonger son<br /> lecteur dans un savant labyrinthe. L’écriture s’est transformée en outil, taillable et corvéable, pour atteindre ses objectifs. Le souci de la forme s’est estompé derrière l’impératif du contenu.<br /> Quand on a beaucoup de choses à dire, on se soucie moins de les broder au petit point. Ou du moins, on comprend mieux qu’on a le choix. A contenu donné, quelle est la dose d’effort que l’on<br /> décide de mettre dans la forme ? C’est une libre décision. Souvent, Margot jouait sur cette liberté, choisissant le « réglage » en fonction de son humeur et de son emploi du temps. Certains<br /> lecteurs jugeaient qu’elle écrivait « moins bien » qu’avant. Elle s'estimait plutôt heureuse d'écrire enfin sur « quelque chose plutôt que rien ».<br /> <br /> <br /> Dans le troisième acte, Margot se retrouve projetée dans une situation de souffrance, mais dans une coloration bien différente cette fois : le malheur n’est plus général et abstrait, mais très<br /> concrètement incarné autour d’elle. Incarné et scénarisé. Maladie, thérapies, hôpitaux, le malheur se déroule non plus comme un brouillard qui imprègne tout mais comme un immense drapé dont on<br /> peut examiner tous les plis. Dans la conjonction de la souffrance intime et du scénario détaillé, Margot découvre – bien que ce ne soit en rien une consolation – une sorte d’acmé de l’écriture.<br /> Plus aucune défaillance ne peut la guetter : la réalité apporte le fond et la douleur garantit la forme. L’écriture s’impose avec une évidence que sa récente expérience (le deuxième acte)<br /> n’aurait jamais pu laisser soupçonner. Plus question de liberté ou de « réglage », plus question de machouiller son crayon. Dans l’état d’esprit de ce troisième acte, l’écriture tombe, elle se<br /> détache du cerveau par pans entiers comme les tables de la loi. Chaque phrase faite et intouchable. Même quand l’heure ne s’y prête en aucune façon. Même quand on se le reproche, mais quand on<br /> n’en peut rien faire, parce qu’il n’est ni l’heure ni l’humeur de s’emparer d’un crayon, et qu’il faut renvoyer le paquet au diable. L’écriture, dans ce cauchemar où l’on ne respire plus, semble<br /> avoir atteint enfin cette perfection dont on rêvait depuis toujours.<br /> <br /> Malheureusement, cette victoire-là n’a aucun goût.<br /> <br /> <br /> Entre-acte<br /> <br /> Le quatrième acte est encore à jouer, je ne peux donc me livrer à l’exercice de l’épilogue. En revanche, je vous propose, en entracte, une petite réflexion sur la rédemption par l’écriture.<br /> Dans mon premier acte, je n’ai fait que vous expliquer comment l’écriture m’a sauvée. Sauvée du suicide, de la folie, ou de cette autre mort que serait une vie avachie.<br /> Ecrire nous donne – plus que tout autre chose – l’incomparable sensation d’être en vie. L’écriture est un dispositif d’intensification de l’existence.<br /> Je suis sûre que la plupart d’entre vous pourraient témoigner du rôle salvateur que l’écriture a joué dans leur vie.<br /> Pour autant, je ne crois pas qu’il faille y voir une règle.<br /> Notre vue est fortement biaisée par la sélection dont nous sommes le résultat. Je parle d’une sélection au sens darwinien.<br /> Si nous sommes là, c’est parce que nous sommes encore là. Les autres sont morts. Ceux pour qui l’entraînement bootstrapien n’a pas fonctionné ne sont plus là pour en parler. Ils sont morts, ou à<br /> l’asile, ou sous thérapie, ou sur le trottoir, ou devant la télévision.<br /> Ce que je veux dire : nous ne sommes pas représentatifs.<br /> La rédemption par l’écriture est rare.<br /> Qui plus est, elle est extrêmement fragile<br /> <br /> <br /> <br />
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U
<br /> <br /> Alors par rapport aux baron, je n'ai pas de cheveux et mes blessures dates d'il y a longtemps donc pas la peine d'en rajouter...<br /> <br /> <br /> Trés bonne analyse, moi c'est tout le contraire j'ai besoin d'être bien..<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> <br /> <br /> je sais que je pouvais analyser toute mon expérience d’écriture en termes de rapport à la blessure. Et même en y voyant des phases très claires.<br /> J’écris depuis dix ans, ce qui est peu.<br /> Ce qui est dire, au minimum, que je n’avais pas la vocation.<br /> Alors pourquoi ?<br /> L’histoire commence, évolue et continue dans la blessure<br /> Pour prendre un peu de saine distance, pouvoir schématiser et analyser, je vais m’inspirer de mon expérience pour vous raconter le parcours de Margot, ses écritures et ses blessures.<br /> <br /> <br /> Premier acte ou la souffrance pure<br /> <br /> Margot n’est pas un écrivain. Elle n’y a jamais pensé. Elle poursuit des études terre à terre, informatique ou gestion, à moins que ce ne soit pharmacie.<br /> Vers vingt-cinq, vingt-six ans, elle est brusquement rattrapée par une blessure de longue date, que nous appellerons la « blessure ontologique », résumée par Camus : « Les hommes meurent et ils<br /> ne sont pas heureux ». Apparue comme une fracture à l’adolescence, cette souffrance s’était provisoirement résolue dans l’attente. Margot s’était réfugiée dans l’illusion que quelque chose<br /> d’important – qui résoudrait les questions cruciales - allait s’enclencher un jour, après cet interminable cycle éducatif, après l’entrée dans la vie active et l’accès à l’indépendance. Deux ans<br /> d’activité professionnelle apportent une évidence : la baudruche se dégonfle et le vide profond de toute existence s’impose comme une vérité oppressante. La douleur d’être culmine. Tel un<br /> personnage de bande dessinée, Margot croyait avancer sur une planche qui va quelque part, or celle-ci s’arrête en plein vide.<br /> Expérience terrifiante du non-sens, lorsqu’il est confirmé par la vie active, impuissante à fournir aucune solution, fût-ce un simple entraînement par les sens.<br /> Le réel se déchire.<br /> Surgit, un jour, en ultime réflexe de survie, l’envie de le décrire.<br /> L’écriture prend racine dans la souffrance première, abyssale, elle-même consubstantielle à la blessure de naître, d’être détaché, isolé, abandonné sur terre.<br /> Car le fait est là : acquérir des parents, c’est devenir orphelin pour de bon. Margot a toujours su que la famille était une horrible blague, une bande d’imposteurs essayant de vous faire croire<br /> que vous n’êtes pas tout seul. Vers douze ans, vous découvrez la supercherie, et c’est parti pour les nuits sans sommeil.<br /> L’écriture explore ce gouffre glacé. Tâte ses contours.<br /> Trois volumes au moins sont nécessaires pour bien crier son effroi. Chaque livre ressemble au tableau de Munch. Margot n’est qu’un cri.<br /> <br /> Au troisième volume, une impression étrange commence à naître, une impression double : d’une part, Margot sent qu’elle commence à avoir convenablement fait le tour de son malaise, celui-ci<br /> l’ennuie un peu, elle est comme rassasiée de sa désespérance. D’autre part, elle découvre dans l’écriture, à force d’écrire, une dynamique qui commence à l’intéresser pour elle-même. Plus<br /> précisément : l’impression d’avoir fait le tour de son mal-être et de le trouver pauvre surgit au moment même où la dynamique devient intéressante pour elle-même, par une sorte de relais. Le<br /> centre de gravité glisse d’une souffrance dont l’expression s’épuise, vers un outil d’expression dont la maîtrise s’affirme et apporte une forme de consolation.<br /> <br /> C’est un processus bootstrapien qui se dessine.<br /> Parenthèse : Le bootstrap est un processus par lequel on se soulève en tirant sur ses propres bottes, comme le baron de Munchausen qui se sauva ainsi de la noyade alors qu’il s’enlisait dans la<br /> vase.<br /> Pour Margot, la blessure génère l’écriture (qui s’en veut l’écho, le reflet) et l’écriture génère les conditions d’évolution de la blessure. Evolution qui passe par un dégoût d’elle-même : en se<br /> voyant, à force de se voir noir sur blanc, elle se fatigue et laisse émerger le désir d’autre chose.<br /> L’évolution ainsi provoquée dessine une spirale positive. La blessure, sans se cicatriser, s’apaise, ou du moins se laisse éclipser par d’autres émotions.<br /> Le monde était vide de sens, alors on s’est mis à écrire, et l’écriture goutte à goutte a fait naître le sens. L’écriture est le sens.<br /> <br /> Ceci correspond à un scénario assez classique dans lequel l’écriture permet une forme de mise au monde, quand la première (mise au monde) est restée « bloquée » en route. Les écrivains ne<br /> sont-ils pas souvent des individus qui, piégés dans la blessure ontologique (alors que d’autres ont trouvé des solutions empiriques, comme le foot, l’amour ou la télé), ne sont toujours pas bien<br /> sûrs de vouloir s’incarner ? Des individus normalement promis au suicide ou à l’autisme ? Bloqués dans le refus. L’écriture permet de dire « oui » à la vie malgré un handicap de base, et même si<br /> c’est par la bande.<br /> <br /> Alexandre Dumas a laissé en article dans lequel il explique qu’avant d’écrire il était tout bonnement sauvage, muré dans sa douleur. Mais depuis qu’il écrivait, la vie s’était parée de mille<br /> couleurs car il s’amusait beaucoup à essayer d’imiter ses personnages dans la vie réelle. Il s’inspirait de ses romans pour trouver des moyens de s’inscrire dans le monde. Il se faisait remorquer<br /> par ses propres créations. Telle est précisément l’essence du bootstrap.<br /> <br /> <br /> Deuxième acte ou la souffrance à distance<br /> <br /> Margot est maintenant solidement ancrée dans une activité qui la structure. La souffrance se tient tranquille dans un tiroir, délaissée. On a découvert plus intéressant qu’elle. Margot s’est<br /> purgée, allégée, elle est infiniment plus disponible. Elle s’essaie même à écrire le bonheur, la légèreté, relit le monde d’un œil neuf maintenant qu’elle a épanché son fiel et son ressentiment.<br /> Et en cheminant ainsi, benoîtement, il lui arrive de rencontrer… d’autres blessures. Celles des autres.<br /> Une jeune femme surgit sur sa route, qui se ronge d’inquiétude pour sa sœur, en train de filer du très mauvais coton. Un homme bouleversé la croise dans un vernissage, dont la fille de douze ans<br /> se trouve piégée dans une tournante. Dans certains cas, Margot se sent interpellée personnellement. Elle résonne à l’unisson. Et comme elle a un peu d’élan maintenant, un peu d’énergie accumulée<br /> que l’écriture lui a donnée, elle décide de s’emparer de ces souffrances, dans l’espoir peut-être de leur tordre le cou à elles aussi. Les abordant de l’extérieur, elle les taille et les malaxe<br /> comme des objets.<br /> La blessure – ou plutôt les blessures - sont devenues une matière première, aux côtés des aspects moins dramatiques de l’existence. Quand le loisir lui en est laissé, Margot écrit volontiers sur<br /> l’amour ou sur l’amitié. Si les malheurs se taisent, elle en profite pour respirer.<br /> Période d’explorations multiples et contrastées, mais toujours à distance. Margot n’est plus sur le grill. Elle se promène dans les bois où, parfois, elle assiste aux supplices des autres. Margot<br /> est une observatrice.<br /> <br /> Entre-temps, l’écriture est devenue un métier. Les débouchés sont connus, les éditeurs attentifs. Margot s’applique. Travaille de neuf à six. Tient des listes d’histoires à raconter. Ecrire n’est<br /> plus une bouée qu’elle agrippe dans le noir, mais le petit canot qu’elle a construit de ses mains et qui lui permet d’avancer sans se noyer.<br /> <br /> <br /> Troisième acte ou les coups sur la tête<br /> <br /> Après quelques années de ce régime de croisière, le hasard fait que les drames se multiplient autour de Margot, tout près d’elle cette fois. Sa fille, à quinze ans, avale un tube de somnifères ;<br /> on la sauve in extremis. Sa mère, au même moment, tombe malade et meurt en quelques mois. Son père, anéanti, ne parle plus que de mourir à son tour.<br /> Ces évé<br /> <br /> <br /> <br />
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